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VICFINE (FFV 161)

Vicfine est une colle de poisson ou ichtyocolle purifiée sous forme pratique de poudre, qu’on ajoute à la bière en fin de fermentation afin d’accélérer la maturation et améliorer la filtration par l’élimination des levures et particules de protéines. Pour simplifier son usage, Vicfine, sous sa forme standard, comporte un mélange préalable d’acide nécessaire et d’un agent de conservation.

Le composant actif de Vicfine est l’ichtyocolle (collagène). Ce composant est dérivé de la vessie natatoire des poissons. La transformation en forme finie implique un nettoyage rigoureux et une stérilisation, suivis du séchage et du broyage fin.

La nature précise de l’action du collagène sur les levures et les protéines n’est pas bien comprise, même si de nombreuses hypothèses ont été émises. Le collagène existe en solution sous forme de brins hélicoïdaux tricaténaires, étroitement liés, chargés positivement et négativement sur leur longueur. Il est clair que la composition en acides aminés du collagène, et plus particulièrement la forte proportion de proline et d’hydroxyproline, contribue à sa remarquable capacité à éliminer efficacement les levures et les protéines. Dans une application classique, on constate la suppression de plus de 95 % des levures et 90 % des particules de protéines.

Diminution du temps de stockage à froid.

Moins de contenants.

Diminution de l’usage d’Electricité.

Diminution de la perte de la bière.

Amélioration de la filtration.

Débit plus rapide.

Diminution de l’usage de poudre.

Amélioration du trouble de la bière et de la stabilité.

Diminution des étapes.

Bien que ce produit ne soit pas un stabilisant, Vicfine exerce un effet modéré sur la réduction des protéines. Elle contribue à l’action du gel de silice, et complète la PVPP. Au cours du dépôt des solides floculés, les facteurs négatifs de la mousse peuvent aussi être entraînés. Le brasseur remarque qu’une bière traitée à l’ichtyocolle présente une mousse plus stable.

Vicfine est généralement ajouté à un taux oscillant entre 1 et 3 g/hl. En tenant compte du rendement et des considérations commerciales, il est conseillé de trouver le taux d’adjonction adéquat. Il varie d’une bière à l’autre (un simple test d’optimisation est détaillé dans la fiche technique ci-dessous).